NANARDISES

Vaillant lecteur de l'impossible,
si toi aussi tu aimes les bouses liquides,
mets tes bottes, enfile ton ciré et viens te gondoler.

mercredi

Steven Seagal






le mime Marceau du ciné d'action




Ce qui est chouette avec Steven Seagal, c'est son mimétisme avec le décor. Quand il est devant une porte, il ressemble à la porte. Quand il est devant un mur, il est aussi expressif que le mur. C'est un vrai ninja de la dissimulation.


Ceci dit, au fur et à mesure des films, il parvient de moins en moins à passer inaperçu. Devant un porte, même si son visage ne bouge pas pour ressembler le plus possible à la porte, son bide déborde largement de part et d'autre. Et puis jamais un agent des forces spéciales ne s'habillerait comme Demis Roussos. Bientôt, il ressemblera à Israël Kamakawiwo'ole et il ne pourra plus interpréter que des rôles de lutteurs de sumo.



Quelques images de Piège en haute mer ressurgissent : La fille faisait moitié pute, moitié chanteuse de disco ; elle avait cette coiffure improbable qui tenait à la fois du lion malade par jour de grand vent et du footballeur allemand qui pousse le bon goût jusqu'à porter une nuque longue.

Les méchants étaient trop cons : ils tiraient à la mitraillette sur l'autre gros naze dans un couloir de bateau (c'est pas large un couloir de bateau) et ils le rataient ; du coup, Stiveune leur faisaient leur fête avec une poêle à frire ou un sandwich au thon.





Le chef des méchants trépignait : « Quoi ! vous allez pas me dire que vous vous êtes fait péter la gueule par un cuisto ! », jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'il s'agissait d'un ancien membre des forces spéciales qui avait obtenu un emploi cotorep aux cuisines suite à un traumatisme psychologique hérité d'une de ses anciennes missions secrètes où il s'était planté comme une grosse merde mais c'était pas sa faute.

On admirera en passant la variété des titres de cette immense vedette des films de baston crétins :
Neumbeur ouane le thème « de la mort qui tue » avec Échec et mort (authentique), Désigné pour mourir, On Deadly Ground, Half Past Dead, Out for a Kill et Today to Die.
Neumbeur tou le thème « de l'enfer et du feu qui brule » avec Born to Raise Hell, Fire Down Below, Vol d'enfer, Explosion imminente et Un aller pour l'enfer.
Neumbeur fruit c'est le thème « du sang qui tâche » avec Le Prix du sang et Mission sanglante.
Neumbeur for, voilà le thème « de la dissimulation dans l'ombre tamisée » avec Dark Territory, L'Ombre blanche, L'Aube noire, Shadow Man et Against the Dark
Quatre thèmes pour une vingtaine de titres… finalement c'est assez facile de faire du cinéma.


Voilà voilà… Finalement, Steven, c'est à peu près aussi nase que Kevin comme prénom.

2 commentaires:

  1. Bon sang, mais où avez-vous trouvé l'image qui orne votre blog??
    Elle est grandiose!!

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  2. Bonjour Marjolaine,

    Merci pour votre franchise. Effectivement, notre ami Sylvester Stallone n'est pas vraiment à son avantage sur cette image, mais c'est en grande partie dû au slip et aux bottes et au décor et au flingue… en fait c'est dû à un peu tout, sinon à l'ensemble.

    Merci de votre admiration sans bornes, je tâcherai de m'en montrer digne.

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